la cuisine filmée – 1
Babette's Feast (Babettes gæstebud), Gabriel Axel, 1987.
Au 19e siècle dans un petit village du Jutland, au Danemark, vit une communauté tranquille et religieuse. Deux femmes, filles de pasteur, animent des réunions de prière rythmées par le seul service du thé. Les soirées sont courtes et les repas frugaux.
Lorsque Babette (Stéphane Audran) débarque sur cette côte et cherche du travail comme gouvernante, les deux sœurs la prennent à leur service, plus par charité chrétienne (Babette a fui la France et les troubles de la Commune) que par besoin d’aide pour leur sobre ménage. Babette cuisine donc la soupe de pain et les biscuits qui constituent le régime économe des deux femmes. Son seul lien avec la France reste un billet de loterie qu’une amie lui renouvelle chaque année. Le jour où elle reçoit une lettre lui annonçant qu'elle est l'heureuse gagnante d'un lot de 10’000 francs, elle décide de préparer le repas de célébration du 100e anniversaire du pasteur disparu. Arrivent alors des victuailles que la communauté de l’île n’a jamais vues: cailles, vins, fruits et autres denrées exclusives. Les villageois outrés de cette profusion indigne de l’enseignement rigoriste de leur pasteur décident de rester stoïques et de ne pas se laisser émouvoir par le repas qui leur sera servi.
Celui-ci révélera pourtant pour un instant leurs personnalités, déliera les langues et leur ouvrira les portes du plaisir et du goût.
24/11/2009
19/11/2009
lu # 8
identité [culinaire] nationale (bis)
Marianne Kaltenbach est surtout connue en Suisse alémanique, où elle a représenté jusqu'à sa mort en 2005 une sorte de "mère-cuisinière nationale". Son livre Aus Schweizer Küchen, qui vient d'être réédité, représente pour beaucoup depuis sa première publication en 1977 sous le titre (en suisse-allemand, s'il-vous-plaît) Ächti Schwizer Chuchi la bible de la cuisine suisse. Structuré par mois de l'année et couvrant les traditions culinaires des 26 cantons, l'ouvrage se veut pratique et réellement utile: les recettes sont d'ailleurs testées et garanties par son auteur. Marianne Kaltenbach invitait même dans la première édition à prendre contact directement avec elle en cas de questions ou de problèmes dans la réalisation des plats, ce que firent de nombreuses lectrices. Le livre contient toujours cette sorte de familiarité avec le lecteur, qui a ainsi l'impression de recevoir des recettes d'une grand-mère, d'une mère, ou d'une amie.
Marianne Kaltenbach, Aus Schweizer Küchen, Echtzeit Verlag, 2009.
Marianne Kaltenbach est surtout connue en Suisse alémanique, où elle a représenté jusqu'à sa mort en 2005 une sorte de "mère-cuisinière nationale". Son livre Aus Schweizer Küchen, qui vient d'être réédité, représente pour beaucoup depuis sa première publication en 1977 sous le titre (en suisse-allemand, s'il-vous-plaît) Ächti Schwizer Chuchi la bible de la cuisine suisse. Structuré par mois de l'année et couvrant les traditions culinaires des 26 cantons, l'ouvrage se veut pratique et réellement utile: les recettes sont d'ailleurs testées et garanties par son auteur. Marianne Kaltenbach invitait même dans la première édition à prendre contact directement avec elle en cas de questions ou de problèmes dans la réalisation des plats, ce que firent de nombreuses lectrices. Le livre contient toujours cette sorte de familiarité avec le lecteur, qui a ainsi l'impression de recevoir des recettes d'une grand-mère, d'une mère, ou d'une amie.
Marianne Kaltenbach, Aus Schweizer Küchen, Echtzeit Verlag, 2009.
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17/11/2009
à suivre # 1
Le sommet mondial de la FAO consacré à l'alimentation et à la sécurité alimentaire se tient actuellement à Rome. Les chefs d'État et de gouvernement réunis à cette occasion se penchent sur l'énorme chantier qui vise à éradiquer la faim dans le monde. Changements climatiques, manque d'accès aux ressources, règles biaisées du commerce international, absence de droits sur la terre, manque de leadership en général: de multiples causes font qu'aujourd'hui près d'un milliard de personnes sont sous-alimentées. Reste à espérer que le sommet sera effectivement suivi des mesures d'action citées dans la Déclaration officielle ...
+ regard critique sur la crise alimentaire mondiale
+ regard critique sur la crise alimentaire mondiale
16/11/2009
vu # 11
Fairliebt est une petite entreprise basée à Hamburg qui produit des vêtements “justes” (fair).
www.fairliebt.com
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13/11/2009
vu # 10
Shirana Shahbazi, [Stilleben-31-2009], 2009, C-print on aluminium.
Shirana Shahbazi, [Frucht-03-2007] , 2007, C-print on aluminium.
L’artiste Shirana Shahbazi, née en Iran et vivant actuellement en Suisse, puise dans sa culture d’origine pour la confronter à celle de l’Occident, tout en cherchant à échapper aux particularismes. Si sa série de fruits, de fleurs, de coquillages ou de vanités montre des compositions faisant référence à des traditions de représentation telles que la peinture classique hollandaise et flamande du XVIIe siècle ou la publicité, elle renvoie également à une certaine abstraction. En se situant à la limite de la représentation réelle, l'artiste soustrait l'image à une lecture qui inscrirait le sujet représenté dans un contexte géographique et temporel. Les fonds noirs ou colorés utilisés sont pourtant bien réels et ne résultent pas de retouches numériques. Shirana Shahbazi utilise des fruits, des volailles ou des fleurs pour leur qualité d’objets de représentation, dans une démarche proche de l’illustration scientifique. Les motifs photographiés, rendus abstraits par la technique et les couleurs utilisées, atteignent la dimension paradoxale d'éléments plastiques ou d'ornements, qui fonctionnent aussi comme évocations de références culturelles. Ces niveaux de perception sont en outre multipliés par l'emploi d'une même composition sur d'autres formats et supports (peintures monumentales, sérigraphies, tapis). Les œuvres de Shirana Shahbazi apparaissent ainsi bien plus complexes que ce qu'un premier regard pourrait laisser supposer.
Je pense que ce que j’essaie de faire c’est juste de faire des images avec lesquelles on a envie de passer un peu de temps mais qui font aussi réfléchir à ce que l’on voit précisément, quelles en sont les références… (extrait d'une interview avec Nicolas Trembley à l'occasion de l'exposition au Centre Culturel Suisse de Paris, octobre 2008-janvier 2009).
Shirana Shahbazi, [Frucht-03-2007] , 2007, C-print on aluminium.
L’artiste Shirana Shahbazi, née en Iran et vivant actuellement en Suisse, puise dans sa culture d’origine pour la confronter à celle de l’Occident, tout en cherchant à échapper aux particularismes. Si sa série de fruits, de fleurs, de coquillages ou de vanités montre des compositions faisant référence à des traditions de représentation telles que la peinture classique hollandaise et flamande du XVIIe siècle ou la publicité, elle renvoie également à une certaine abstraction. En se situant à la limite de la représentation réelle, l'artiste soustrait l'image à une lecture qui inscrirait le sujet représenté dans un contexte géographique et temporel. Les fonds noirs ou colorés utilisés sont pourtant bien réels et ne résultent pas de retouches numériques. Shirana Shahbazi utilise des fruits, des volailles ou des fleurs pour leur qualité d’objets de représentation, dans une démarche proche de l’illustration scientifique. Les motifs photographiés, rendus abstraits par la technique et les couleurs utilisées, atteignent la dimension paradoxale d'éléments plastiques ou d'ornements, qui fonctionnent aussi comme évocations de références culturelles. Ces niveaux de perception sont en outre multipliés par l'emploi d'une même composition sur d'autres formats et supports (peintures monumentales, sérigraphies, tapis). Les œuvres de Shirana Shahbazi apparaissent ainsi bien plus complexes que ce qu'un premier regard pourrait laisser supposer.
Je pense que ce que j’essaie de faire c’est juste de faire des images avec lesquelles on a envie de passer un peu de temps mais qui font aussi réfléchir à ce que l’on voit précisément, quelles en sont les références… (extrait d'une interview avec Nicolas Trembley à l'occasion de l'exposition au Centre Culturel Suisse de Paris, octobre 2008-janvier 2009).
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11/11/2009
lu # 7
Identité [culinaire] nationale
A l'heure où la France est plongée dans le débat (très critiqué) sur l'identité nationale et peu après la mort de l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, je lis dans un article écrit par ce dernier en 1957 l'évocation des traditions culinaires d'une population de la Colombie-Britannique (Canada). La France ayant récemment déposé une candidature pour inscrire sa gastronomie au patrimoine mondial de l'UNESCO, je trouve la description de cette cuisine-là très inspirante pour la réflexion sur la définition de l' "identité culinaire".
“On verrait aussi que certains peuples archaïques ont élaboré une cuisine d’une grande subtilité. Un des ouvrages consacrés par le célèbre ethnologue américain Franz Boas aux Kwakiutls (population de l’Alaska qui ne pratiquait ni la chasse, ni l’agriculture) ne contient pas moins de 156 recettes de cuisine, pour la préparation de diverses sortes de poissons de mer, de fruits et de racines sauvages. L’une d’elles consiste à monter de la neige en crème fouettée, à laquelle on mêle intimement de l’huile de poisson, de la mélasse et des airelles crues. [...] L’étiquette d’un repas de cérémonie kwakiutl occupe plusieurs pages de l’ouvrage de F. Boas déjà cité: préparatifs culinaires, disposition des divers types de récipients et des nattes, envoi de messagers pour porter l’invitation, qui doit être refusée à plusieurs reprises avant acceptation; chansons en l’honneur des convives, enfin, attribution à chacun d’une portion spécialement choisie selon son rang.”
Claude Lévi-Strauss, “L'art de donner du goût”, Le Courrier de l’Unesco, avril 1957.
Accès à l'article complet (© Unesco)
A l'heure où la France est plongée dans le débat (très critiqué) sur l'identité nationale et peu après la mort de l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, je lis dans un article écrit par ce dernier en 1957 l'évocation des traditions culinaires d'une population de la Colombie-Britannique (Canada). La France ayant récemment déposé une candidature pour inscrire sa gastronomie au patrimoine mondial de l'UNESCO, je trouve la description de cette cuisine-là très inspirante pour la réflexion sur la définition de l' "identité culinaire".
“On verrait aussi que certains peuples archaïques ont élaboré une cuisine d’une grande subtilité. Un des ouvrages consacrés par le célèbre ethnologue américain Franz Boas aux Kwakiutls (population de l’Alaska qui ne pratiquait ni la chasse, ni l’agriculture) ne contient pas moins de 156 recettes de cuisine, pour la préparation de diverses sortes de poissons de mer, de fruits et de racines sauvages. L’une d’elles consiste à monter de la neige en crème fouettée, à laquelle on mêle intimement de l’huile de poisson, de la mélasse et des airelles crues. [...] L’étiquette d’un repas de cérémonie kwakiutl occupe plusieurs pages de l’ouvrage de F. Boas déjà cité: préparatifs culinaires, disposition des divers types de récipients et des nattes, envoi de messagers pour porter l’invitation, qui doit être refusée à plusieurs reprises avant acceptation; chansons en l’honneur des convives, enfin, attribution à chacun d’une portion spécialement choisie selon son rang.”
Claude Lévi-Strauss, “L'art de donner du goût”, Le Courrier de l’Unesco, avril 1957.
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09/11/2009
vu # 9
Rirkrit Tiravanija, Untitled, 2002 (the raw and the cooked). Installation at Tokyo Opera City Art Gallery. Photo: Keizo Kioku.
Photo courtesy of the artist, Gallery SIDE 2, Tokyo Opera City Art Gallery.
Rirkrit Tiravanija est né en 1961 à Buenos Aires et a vécu en Ethiopie, en Thaïlande, au Canada et aux Etats-Unis, faisant ainsi l’expérience de cultures très diverses. Depuis les années 90, son travail le plus caractéristique consiste à créer des environnements et des événements liés à la consommation de nourriture. Il est surtout connu pour cuisiner dans des galeries d’art et offrir gratuitement ses plats (généralement de cuisine thaïlandaise) aux visiteurs. Sa démarche artistique tourne principalement autour de l’acte de manger, de la possession, de l’échange et de la culture au sens large. Ses performances constituent des moments conviviaux et informels dont les restes témoignent du lien étroit entre l’art et la vie. Il invite le spectateur à expérimenter un processus (l’action de cuisiner et de manger) et à s’interroger sur l’aspect commercial et social de l’art: la plupart des œuvres de Tiravanija ne peuvent être achetées puisqu’elles ne produisent pas d’objets, mais le contact entre l’artiste et le public permet à tous de “posséder” pour un instant son travail.
Dans l’installation Untitled, 2002 (the raw and the cooked), l’artiste a disposé des plats et des boissons sur une table longue de 18 mètres. Il représente ainsi une situation typique invitant à la consommation. Cependant, les denrées exposées ne sont pas comestibles puisqu’il s’agit d'objets en plastique fréquemment utilisés au Japon dans les vitrines des restaurants et des snack-bar pour montrer les plats disponibles. Il crée ainsi une distance entre l’objet et ce qu’il évoque et fige un élément de la vie quotidienne. Les aliments ne seront jamais consommés et ne se dégraderont pas, la table (sans odeurs) ne changera pas d’aspect et ne témoignera pas d’une action passée. De manière presque clinique, en contraste avec ses performances de cuisine-consommation, Rirkrit Tiravanija interpelle nos sens en évoquant un repas qui n’aura jamais lieu.
Photo courtesy of the artist, Gallery SIDE 2, Tokyo Opera City Art Gallery.
Rirkrit Tiravanija est né en 1961 à Buenos Aires et a vécu en Ethiopie, en Thaïlande, au Canada et aux Etats-Unis, faisant ainsi l’expérience de cultures très diverses. Depuis les années 90, son travail le plus caractéristique consiste à créer des environnements et des événements liés à la consommation de nourriture. Il est surtout connu pour cuisiner dans des galeries d’art et offrir gratuitement ses plats (généralement de cuisine thaïlandaise) aux visiteurs. Sa démarche artistique tourne principalement autour de l’acte de manger, de la possession, de l’échange et de la culture au sens large. Ses performances constituent des moments conviviaux et informels dont les restes témoignent du lien étroit entre l’art et la vie. Il invite le spectateur à expérimenter un processus (l’action de cuisiner et de manger) et à s’interroger sur l’aspect commercial et social de l’art: la plupart des œuvres de Tiravanija ne peuvent être achetées puisqu’elles ne produisent pas d’objets, mais le contact entre l’artiste et le public permet à tous de “posséder” pour un instant son travail.
Dans l’installation Untitled, 2002 (the raw and the cooked), l’artiste a disposé des plats et des boissons sur une table longue de 18 mètres. Il représente ainsi une situation typique invitant à la consommation. Cependant, les denrées exposées ne sont pas comestibles puisqu’il s’agit d'objets en plastique fréquemment utilisés au Japon dans les vitrines des restaurants et des snack-bar pour montrer les plats disponibles. Il crée ainsi une distance entre l’objet et ce qu’il évoque et fige un élément de la vie quotidienne. Les aliments ne seront jamais consommés et ne se dégraderont pas, la table (sans odeurs) ne changera pas d’aspect et ne témoignera pas d’une action passée. De manière presque clinique, en contraste avec ses performances de cuisine-consommation, Rirkrit Tiravanija interpelle nos sens en évoquant un repas qui n’aura jamais lieu.
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03/11/2009
lu # 6
low-carbon religion
“A new book by a couple of New Zealanders has calculated that the meat diet of a medium-sized dog gives it the carbon footprint of two Toyota Land Cruisers and the average cat that of a Volkswagen Golf. I am not sure anyone here is ready to grill the labrador, but maybe it is time to go back to feeding pets scraps. It is certainly time to go back to feeding waste food, properly treated, to pigs.”
Charles Clover critique, dans un article du Sunday Times, l'appel de Lord Stern of Brentford* de renoncer à consommer de la viande pour vaincre les changements climatiques. Si Clover ne remet pas en doute la nécessité de modifier notre manière de voyager, de manger et de chauffer nos logis, il tempère l'invitation à devenir végétarien et défend un type de production et de consommation de viande plus durable. Les pâturages seraient selon lui “carbon low” et contribueraient même à la baisse d'émissions de carbone, alors que la majeure partie de la production industrielle, qui nourrit les bêtes de céréales souvent importées, augmente ces émissions.
Clover cite dans une plus large perspective l'ouvrage de deux auteurs néo-zélandais qui dénoncent, proche de nous, la façon dont sont nourris nos animaux de compagnie. Il évoque de manière ironique un passage du livre et en tire sa conclusion: nourrissons nos compagnons à quatre pattes de restes (tout comme les porcs) et continuons de savourer un morceau de viande durable ...
Accès à l'article complet publié dans The Sunday Times, 1 novembre 2009.
* auteur d'un rapport sur la lutte contre le réchauffement climatique, vice-président et économiste de la Banque Mondiale de 2000 à 2003, actuellement professeur à la London School of Economics.
“A new book by a couple of New Zealanders has calculated that the meat diet of a medium-sized dog gives it the carbon footprint of two Toyota Land Cruisers and the average cat that of a Volkswagen Golf. I am not sure anyone here is ready to grill the labrador, but maybe it is time to go back to feeding pets scraps. It is certainly time to go back to feeding waste food, properly treated, to pigs.”
Charles Clover critique, dans un article du Sunday Times, l'appel de Lord Stern of Brentford* de renoncer à consommer de la viande pour vaincre les changements climatiques. Si Clover ne remet pas en doute la nécessité de modifier notre manière de voyager, de manger et de chauffer nos logis, il tempère l'invitation à devenir végétarien et défend un type de production et de consommation de viande plus durable. Les pâturages seraient selon lui “carbon low” et contribueraient même à la baisse d'émissions de carbone, alors que la majeure partie de la production industrielle, qui nourrit les bêtes de céréales souvent importées, augmente ces émissions.
Clover cite dans une plus large perspective l'ouvrage de deux auteurs néo-zélandais qui dénoncent, proche de nous, la façon dont sont nourris nos animaux de compagnie. Il évoque de manière ironique un passage du livre et en tire sa conclusion: nourrissons nos compagnons à quatre pattes de restes (tout comme les porcs) et continuons de savourer un morceau de viande durable ...
Accès à l'article complet publié dans The Sunday Times, 1 novembre 2009.
* auteur d'un rapport sur la lutte contre le réchauffement climatique, vice-président et économiste de la Banque Mondiale de 2000 à 2003, actuellement professeur à la London School of Economics.
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02/11/2009
vu # 8
Theresa Hubbard & Alexander Birchler, Eight (2001), 3 min 35 sec, loop.
source: http://www.hubbardbirchler.net
Une fête d'anniversaire, un gâteau qui ne sera jamais consommé, une pluie sans fin qui s'introduit jusque dans la maison... Une vidéo évocatrice et subtile.
Theresa Hubbard / Alexander Birchler. No Room to Answer
Aargauer Kunsthaus, Aarau
5.9. - 8.11.2009
source: http://www.hubbardbirchler.net
Une fête d'anniversaire, un gâteau qui ne sera jamais consommé, une pluie sans fin qui s'introduit jusque dans la maison... Une vidéo évocatrice et subtile.
Theresa Hubbard / Alexander Birchler. No Room to Answer
Aargauer Kunsthaus, Aarau
5.9. - 8.11.2009
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