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29/08/2013

vu # 60

Soul Food VS Raw Food



" Global Design Research is a journey to the five continents to trigger a discussion with designers and craftsmen on their disciplines and in a wider perspective on cultures, customs, know-how, habits and traditions. At the end of this non-exhaustive round the world trip, the aim will be to have created a collection of objects linked to food in the broad sense of the word, through selection only, so as to demonstrate and develop views and a conclusion to this project under the form of a publication as well as an exhibition in 2014 in collaboration with Depot Basel. "

Global Design Research is a research project in the field of design led by Sibylle Stoeckli, products and industrial designer, who graduated from ECAL in 2004.

Global Design Research

24/07/2013

vu # 59

In the mood for gelato

Si vous êtes du genre à ne jamais savoir quel parfum de glace choisir, voici la solution: prenez celui qui correspond le mieux à votre humeur du moment.
Un travail réalisé dans le cadre du Masters Workshop de la School of Visual Arts (NYC) à Rome par Elysse Ricci.


cliquer sur l'image pour agrandir, ou la voir mieux ici

19/06/2013

vu # 58

d'un été à l'autre

The Carton, Autumn 2012, # 3, cover.

"A l’instar de l’androgyne, jamais tout à fait mâle et pas vraiment femelle, la tomate n’est pas le fruit qu’on nous dit, ni le légume qu’on voudrait nous faire croire. Le charme envoûtant de son goût flibustier tient tout entier dans cette trouble ambivalence, sel acide et sucre amer, qui vous explose en bouche quand vous croquez dedans. La tomate se mérite. (…) "
 
Pierre Desproges, Textes de scène,  inédit.




04/07/2012

vu # 57

Ça sent l'été


Johannisbeer-Biscuit-Rolle

Vu sur Photisserie, un blog élégant, plein de belles images et de clins d'oeil culinaires réussis.
Bel été gourmand!


07/03/2012

vu # 56

Ça sent le printemps



Paul Lacoste a réalisé un film sur Michel Bras et son fils Sébastien, devenu aujourd'hui chef du restaurant trois étoiles de Laguiole dans l'Aveyron. Entre les Bras, la cuisine en héritage, s'ouvre sur la réalisation d'un gargouillou, plat mythique de Michel Bras qui rassemble dans une assiette plus d'une vingtaine de légumes, fleurs, herbes, crus ou cuits. Un concentré de fraîcheur, de couleurs et de matières qui évoquent furieusement le printemps. Vivement le retour de la belle saison!

Pour visionner l'extrait, cliquez sur l'image.

06/03/2012

vu # 55

La beauté du geste

Dans la banlieue de Hanoi, au Nord du Vietnam, une paysanne confectionne le “Mien”, une recette traditionnelle. Cette crêpe, à base de farine de riz le plus souvent, sera découpée en vermicelles et cuite dans du bouillon. 
La photographe britannique Tessa Bunney a pris cette photo dans le cadre d’une série documentaire sur les travaux domestiques dans les campagnes vietnamiennes.
L’ensemble de son travail est publié dans un livre intitulé Home Work.
Texte et source: www.6mois.fr

08/02/2012

vu # 54

Meltdown

C'est le titre d'un court-métrage de 6 minutes racontant le combat des occupants d'un frigo contre la glace qui menace leur existence. Ham Sandwich, Spaghetti, Orange, Celery et les autres sont les protagonistes de cette histoire dramatique et hilarante. Un bien joli film qui parodie les réalisations hollywoodiennes du genre “tous unis pour gagner”.
Réalisation: Dave Green 

Pour visionner la vidéo, cliquer sur la photo.


31/01/2012

vu # 53

Cachez cette cuisine...

On parle beaucoup de la tendance actuelle à mettre la cuisine au centre de la maison: elle est désormais devenue un espace ouvert, une pièce à vivre et une vitrine. “De laboratoire caché, la cuisine s’est transformée en lieu central de l’habitat, que l’on exhibe à ses hôtes sans complexe et en toute transparence.” (Geneviève Ruiz dans Largeur.com)
Mais si vous avez besoin de réduire la place destinée à votre cuisine, ou que vous voulez occuper l'espace avec d'autres fonctions que celle de cuisiner? Alors il y a miniki, “the kitchen that isn't there” (la cuisine qui n'est pas là). Cette mini-cuisine existe en 3 modules, 15 couleurs et ressemble à un buffet une fois fermé. Fini les cuisines-showroom où l'on se met en scène en préparant son gigot. Une fois gueuletonné, on range tout!

Pour voir comment fonctionne miniki, cliquez sur l'image.

03/01/2012

09/12/2011

vu # 52

Foodanimé

C'est ainsi que la blogueuse b.wak intitule ses petites recettes filmées. Joliment animées, courtes et fraîches, je vous laisse apprécier celle des calissons, un des 13 desserts de Noël provençaux. Et visiter son blog, “je veux être bonne”. Tout un programme...


09/11/2011

vu # 51

The Geometry of Pasta



Imaginez un livre de cuisine répertoriant toutes les formes de pâtes, y compris leurs dimensions “réglementaires”. Agnolotti, conchiglie, farfalle, fusilli, garganelli, lasagne, malloreddus, pappardelle, penne, strozzapreti, tortellini... La liste est longue et les combinaisons avec des sauces innombrables. Le chef Jacob Kenedy a sélectionné quelques recettes, Caz Hildebrand a réalisé les dessins, le résultat est un livre ne contenant aucune photo. Seules les formes des pâtes, graphiquement très réussies, évoquent un pilier de la cuisine de tout un chacun. On y apprend l'histoire, les spécificités et les traditions relatives à chaque pasta. Tout l'art de cuisiner des pâtes réside dans cette simple combinaison, connue de tous les italiens: “The perfect shape + the perfect sauce”. Une app proposant des animations graphiques réalisées dans le même style est en préparation. Laquelle des deux versions sera la plus attrayante: la version papier ou la version digitale?



“The Geometry of Pasta”, Boxtree, 2010.
Illustrations: Caz Hildebrand/Here design


04/11/2011

vu # 50

01/11/2011

lu # 30


Foie gras. The greatly enlarged liver of a duck or goose that has been force-fed for four to five months. Rich and delicious, foie gras underwent a decline in popularity at the beginning of the 21st century due to the efforts of animal rights activists, only to have its fortunes reversed when a French veterinarian produced a duck liver so large it could be transplanted into human beings.  

Une définition parmi les quelques 1'100 que contient le livre The Devil's Food Dictionary. Défini par son auteur Barry Foy comme étant “the most unreliable food book ever” (le livre culinaire le moins fiable à ce jour), cet ouvrage de référence est entièrement constitué de mensonges, d'inventions et de jeux de mots. Il veut apporter un peu de soulagement aux lecteurs assaillis de contenus informatifs et trop crédibles. Indispensable, donc.

The Devil's Food Dictionary: A Pioneering Culinary Reference Work Consisting Entirely of Lies, Barry Foy, Frogchart Press, 2008. Pour quelques extraits: www.frogchartpress.com

31/10/2011

vu # 49

Inventaire

Taryn Simon, U.S. Customs and Border Protection Contraband Room
John F. Kennedy International Airport, Queens, New York
Chromogenic print, 94.6 x 113 cm, Edition of 7, 2007.
(cliquer pour agrandir l'image)

Pour sa série An American Index of the Hidden and Unfamiliar, la photographe américaine Taryn Simon s'est intéressée à des objets et des lieux faisant partie du quotidien ou du mythe américains. Inaccessibles ou inconnus du public, touchant à des domaines aussi variés que la science, la médecine, les loisirs, la nature, la sécurité ou la religion, ils ont été documentés et rassemblés dans un ouvrage portant le nom de la série (publié chez Steidl). Le travail de Simon interroge l'aspect visible ou invisible des choses, les coulisses et les espaces secrets que l'on essaie souvent de s'imaginer sans les avoir vus.
Cette photo a été prise au service des douanes de l'aéroport de JFK. Elle montre les produits saisis en l'espace de 48 heures parmi les bagages de passagers arrivant aux Etats-Unis depuis l'étranger.  Une fois confisquées, les marchandises sont identifiées, disséquées, puis hachées ou incinérées.

Voici l'inventaire de cette “récolte”:
“African cane rats infested with maggots, African yams (dioscorea), Andean potatoes, Bangladeshi cucurbit plants, bush meat, cherimoya fruit, curry leaves (murraya), dried orange peels, fresh eggs, giant African snail, impala skull cap, jackfruit seeds, June plum, kola nuts, mango, okra, passion fruit, pig nose, pig mouths, pork, raw poultry (chicken), South American pig head, South American tree tomatoes, South Asian lime infected with citrus canker, sugar cane (poaceae), uncooked meats, unidentified sub tropical plant in soil.” (www.tarynsimon.com)

27/10/2011

lu # 29


 



Il se trame une révolution qui échappe au contrôle des gouvernements. Les gens votent avec leur fourchette et choisissent consciemment ce qu’ils veulent mettre dans leur assiette ainsi que dans celle de leur famille. S’il est permis de vendre des sushis et des huîtres, il devrait aussi être possible de vendre du lait cru en toute sécurité.
Mateo Kehler, fromager, Etats-Unis

Cela fait des années que Slow Food défend les productions au lait cru, porteuses d’une histoire et d’une diversité que la pasteurisation annule pour laisser place à la standardisation de l’industrie alimentaire.
Cheese, la manifestation biennale de Slow Food qui s’est déroulée le mois dernier à Bra dans le Piémont, est une vitrine qui reflète la richesse de cet univers. A l'occasion de l'édition 2011, un site internet entièrement consacré aux produits au lait cru a été lancé. Il présente des “héros du lait cru”, producteurs qui se battent pour la production de leurs spécialités. On y apprend aussi pourquoi les produits à base de lait cru sont tout simplement plus goûteux et quels sont réellement les risques du point de vue hygiénique. Enfin, le site insiste sur l'importance de l'éducation du goût, nécessaire à assurer la diversité et la qualité de nos aliments dans le futur. A visiter de toute urgence.


22/10/2011

lu/vu # 28

 Coing

clic pour agrandir l'image
Juan Sánchez Cotán, Coing, chou, melon et concombre, autour de 1602, San Diego Museum of Art.

Cette magnifique nature-morte de Cotán, peinte il y a plus de 400 ans, est résolument actuelle de par sa composition et son style. Les fruits et légumes placés de manière à dessiner une courbe, le fond noir, la matérialité contrastant avec l'abstraction: tous ces éléments contribuent à rendre le tableau dynamique, alors même que l'ensemble apparaît extrêmement statique. Ce peintre espagnol est connu, malgré un nombre limité d'œuvres, comme étant l'un des pionniers du genre de la nature-morte. Ses toiles reprennent toutes le même format et montrent le même encadrement de fenêtre, dans lequel sont placés des citrons, faisans, cardons, melons et autres produits. Un art minimaliste qui a parfois été associé à sa vocation religieuse auprès de l'ordre des Chartreux, successive à son activité artistique.


Le saviez-vous? “Le coing sert à faire la bandoline, dont se servent les coiffeurs pour lisser les cheveux.” Alexandre Dumas, Le Grand Dictionnaire de cuisine, 1873.
Voilà une idée pour les heureux propriétaires de cognassiers ne sachant que faire de leur récolte...



04/10/2011

vu # 48

Anatomie à la noix




Oliver Jeffers est un artiste et illustrateur d'origine irlandaise. Il vit et travaille à Brooklyn, New York.
www.oliverjeffers.com


Illustration © Oliver Jeffers

23/09/2011

lu # 27

Un chef dessiné

 © Gallimard
cliquez sur l'image pour agrandir


A lire les premières pages de la BD que Christophe Blain a consacré à Alain Passard, le chef étoilé de L'Arpège, on a peur d'être devant une célébration bêtement admirative du cuisinier. Critiqué pour son côté mégalomane, Passard est assez justement représenté dès les premières planches: plutôt égocentrique, s'extasiant devant ses propres créations, il prend toute la place. Mais le dessinateur réussit à éviter l'écueil et nous introduit dans le monde de Passard avec humour et dérision, rendant la chose agréable à parcourir. Les recettes qui viennent rythmer le récit sont autant de pauses inspirantes et sensuelles qui donnent réellement envie de cuisiner du frais, du coloré et du parfumé. La majeure partie des planches de “En cuisine avec Alain Passard” contiennent plus de texte que d'images et montrent par le trait et le style, avec la même vivacité qui caractérise le chef, la manière de travailler des produits choisis avec soin.
On en vient à s'attacher à ce cuisinier qui compose ses plats comme un peintre saisi sa palette, avec spontanéité et jouissance. Christophe Blain a passé deux ans à côtoyer Alain Passard en cuisine et à rencontrer ceux qui font partie de son monde (voir les deux beaux chapitres consacrés à ses jardiniers). On sent chez le dessinateur un vrai intérêt pour les saveurs et son regard frais, bien loin des habituels critiques culinaires, fait de cet ouvrage une belle découverte.

Christophe Blain, “En cuisine avec Alain Passard”, Gallimard BD, 2011.

02/09/2011

vu # 47

Le déjeuner du chien


Le titre de ce tableau peint par Pierre Bonnard en 1910 tient lieu de narration. La nappe à carreaux rouges ou le déjeuner du chien décrit le contenu de l'œuvre, centrée d'une part sur la table au motif coloré, de l'autre sur le chien tourné vers sa maîtresse et visiblement en attente de nourriture. La perspective plongeante et le contraste entre des éléments forts (la table rouge, le chien noir) et plus délicats (la femme, les objets posés sur la table, le mur de fond) rythment cette scène d'intérieur. Bonnard a peint de nombreuses représentations de repas et de personnages attablés. J'aime particulièrement ce tableau rempli en grande partie par la table, à la fois support et surface et sujet central de la composition. Il est encore à voir jusqu'au 23 octobre 2011 à Lausanne, après quoi il retournera à son lieu de conservation, la Villa Flora à Winterthur.

Exposition “Van Gogh, Bonnard, Vallotton… La collection Arthur et Hedy Hahnloser”
Fondation de l’Hermitage, Lausanne
Jusqu’au 23 octobre 2011

23/08/2011

entendu # 3

Tout un fromage


Après des études littéraires et un passage à l'École de la Rue Blanche, François Morel entame une carrière de comédien et entre dans la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Il est Monsieur Morel dans les Deschiens sur Canal + de 1993 à 2000. François Morel a composé et écrit ses propres textes de chansons pour le spectacle “Collection Particulière” présenté en 2006. Le morceau “Les fromages” est une ode à la tradition fromagère française. Il énumère tout un plateau de spécialités... un régal.

A écouter sur le site de François Morel (sous CD, “Collection Particulière”).

12/08/2011

lu # 26

Estivage 


Vaches en estivage dans les alpes glaronaises, 2007.

L'estivage de vaches, moutons et chèvres est nécessaire pour préserver le paysage des montagnes suisses et empêcher le reboisement naturel des pâturages d'alpage. Les terrains d'estivage sont situés en altitude où il est impossible de pratiquer une exploitation intensive comme sur le plateau. Ces pâturages ne recevant pas ou peu d'engrais, on y trouve une grande diversité de faune et de flore.

La pratique de l'estivage devrait se faire de plus en plus rare dans le futur, comme le rapport une dépêche de l'ATS publiée dans Le Temps du 10 août 2011. En effet, selon une étude de l'Office fédéral de l'environnement, les pâturages d'estivage ont diminué en Suisse de 17'860 ha entre 1979 et 1997, ce qui représente une baisse relative de 3,2 %. Cette tendance qui ne semble pas devoir s'atténuer est néfaste pour la diversité tant paysagère que biologique. Selon une autre étude réalisée par l'Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage, les paysans préfèrent augmenter la taille de leur domaine en plaine afin de disposer de suffisamment de fourrage pour ne plus avoir besoin de l’herbe des alpages. Pour prévenir la fin de la pratique de l'estivage et ses conséquences (la disparition de nos délicieux fromages d'alpage, pour n'en citer qu'une), les chercheurs proposent notamment d’indexer le montant des contributions fédérales à l’évolution des surfaces de production de fourrage et de favoriser davantage les espèces animales utilisant spécifiquement des pâturages extensifs.
Les paysans qui pratiquent l'estivage et l'élevage en altitude le font en grande partie par passion pour le bétail et la montagne, comme en témoigne ce blog d'un agriculteur appenzellois qui montre ses moutons et ses agneaux dans leur environnement.

Sources: 
Le Temps, édition du 10.08.2011
Office fédéral de l'environnement
Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (en allemand)

09/08/2011

vu # 46


“Hitch”



© Copyright Pascal Monaco

C'est le titre d'un magnifique petit film d'animation (cliquez sur l'image pour le visionner) réalisé par Pascal Monaco, un jeune artiste spécialisé en animation graphique. Ce film présente son travail de diplôme auprès de l'Université des sciences et arts appliqués de Hannover. “The Ultimate Hitch Cookbook” est un livre de cuisine animé contenant des recettes inspirées des films d'Alfred Hitchcock. Graphisme, bande-son, rythme, tout rappelle le cinéma du maître.

Concept: Pascal Monaco, Felix Meyer, Torsten Strer

05/08/2011

vu # 45


Avant/après



Illustrations © Wendy MacNaughton

01/08/2011

lu # 25

Al fresco


“Outdoor Cookbook”, Betty Crocker, 1961
(click sur l'image pour agrandir)


Comme chaque année, les journaux et magazines évoquent une pratique culinaire toute de saison: celle de manger en plein-air ou en voyage. Les longues soirées incitent à dîner au bord de la piscine ou sur une terrasse et aux départs en vacances s'associent pique-niques et repas sur le pouce.
Dans son article The taste of Al Fresco, Annalisa Barbieri tente de comprendre pourquoi les aliments consommés à l'extérieur semblent parfois avoir meilleur goût. Un beau décor, une température agréable, idéalement même une petite brise, tout ce contexte influence nos sens. Entre les souvenirs d'enfance qui ressurgissent et la détente propre au moment, le déjeuner sur l'herbe se charge d'émotions qui nous font doublement apprécier les saveurs. Mais il y a aussi une explication physique intéressante au fait que la glace léchée sur une plage nous semble divine: la structure moléculaire du sucre change en présence de la chaleur, ce qui nous le fait percevoir comme encore plus doux.
Le New York Times propose, sous le titre Pack a Picnic for Your Next Flight, des alternatives aux plateaux fades et ennuyeux servis sur les avions. Différents chefs suggèrent au choix de cuisiner soi-même un repas et de l'amener encore congelé en vol, de réchauffer avec de l'eau chaude une pasta pré-cuite à la maison, ou encore de composer son propre sandwich avec des ingrédients à son goût. Tous ces bons conseils permettent peut-être de manger quelque chose de moins insipide que le plane food, mais entre les bagages à faire avant de partir et l'envie de se laisser aller aux vacances, la meilleure solution reste souvent de manger avant d'embarquer, non?


27/07/2011

vu # 44

Friuli, Italie, été 2011

Traduction: “Avis aux dames qui palpent les fruits: le même traitement leur sera réservé”.

Ce n'est pas un photomontage et c'est signé par le directeur d'un petit supermarché italien... Il y a encore du chemin vers la fin du machisme.

28/06/2011

vu # 43

Scène de genre

“Tadjikistan. Post-utopian landscapes”. Photo: Monika Bulaj
 
Monika Bulaj est polonaise d'origine et parle une dizaine de langues. Photographe, elle s'intéresse avant tout aux frontières de la foi (mystique, divination, pélerinage, culte des morts) ainsi qu'aux minorités, nomades, migrants et exclus d'Asie, d'Europe et d'Afrique. Elle collabore avec de nombreux magazines de reportage et d'actualité. Elle s'est rendue au Tadjikistan pour une ONG italienne. Ses photos racontent un pays oublié du reste du monde, qui s'efforce de se tirer d'une profonde pauvreté.
Bulaj explique ce que les gens qu'elle a rencontré ont en commun: “(...) take their country out of the desesperation of one culture, by going backward, to the most simple things: seeds, old plants, traditional agricultural techniques, the reactivation of long forgotten water networks, and the precious forgotten manual art of weaving.”
Une photo qui a quelque chose de caravagesque, dans l'intimité de ce moment passé à partager un thé.

Voir d'autres photos de ce reportage ainsi que l'ensemble du travail de Monika Bulaj sur son site internet: www.monikabulaj.net

20/06/2011

vu # 42


Manger avec les yeux

Visualisation par proportions. Image: Lauren Manning

Illustrer par l'image ce que nous mangeons n'est pas nouveau, mais parfois la perspective choisie est inhabituelle.


Lauren Manning est une designer américaine qui vit à New York. Elle a cherché à représenter deux années de consommation de nourriture à l'aide de 40 visualisations différentes. Prenant parfois une donnée spécifique (la quantité de jambon consommée par mois ou le lieu où elle a pris ses repas), parfois l'ensemble de ce qu'elle a mangé en deux ans, elle a utilisé des graphiques, des cartes, des mots ou des photos pour rendre compte de son alimentation. De la représentation la plus simple à la plus complexe, les visualisations illustrent une même réalité, que nous percevons pourtant de manière différenciée.
Lors de la présentation de ce travail, Lauren a demandé au public de participer à sa recherche en remplissant des experience cards sur lesquelles chaque visiteur était invité à noter quelle visualisation était la plus efficace, la plus intrigante ou la plus difficile à comprendre. L'évaluation des résultats est encore en cours.

Nous connaissons tous les graphiques classiques à colonnes, ou la pyramide de l'équilibre alimentaire. Pourquoi en effet ne pas utiliser d'autres manières de visualiser ce que nous consommons? C'est bien connu, les statistiques et les graphiques peuvent être trompeurs car ils embellissent ou exagèrent certaines réalités. En choisissant plusieurs manières de représenter les mêmes données, Lauren Manning cherche à comprendre si certaines d'entre elles permettent de communiquer de manière plus efficace que d'autres. Les représentations photographiques sont-elles plus parlantes de celles qui n'utilisent que des couleurs ou des points? Ce genre de questions est notamment intéressant pour le domaine de l'étiquetage des produits, mais pas uniquement. Il nous rappelle que nous fonctionnons avant tout par observation visuelle des choses. La fameuse phrase “dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es” trouve ici tout son sens.

L'ensemble du projet Data Visualization/Communication est visible sur flickr.


Visualisation par lieu de consommation. Image: Lauren Manning

18/06/2011

vu # 41


Silly idea


yournameontoast.com est un site web qui semble être une sorte de gag. Vous achetez un toast sur lequel vous faites “imprimer” ce que vous voulez (généralement un lien déguisé vers un site web), le toast étant ensuite publié sur le site. Plus vous payez pour votre toast, plus celui-ci apparaît en haut de la page. L'idée est vraiment un peu stupide? Les fondateurs de Your Name On Toast le reconnaissent, mais rappellent aussi que tous les bénéfices sont reversés à Oxfam, l'ONG qui cherche des solutions durables à la pauvreté et à l'injustice. Cela vaut bien un toast.

16/06/2011

vu # 40


After Daniel Spoerri



Penny De Los Santos est photographe. Elle a d'abord travaillé pour la presse généraliste, puis s'est spécialisée dans le reportage culinaire. Son blog parle de son travail, de ses voyages et de ses rencontres.
Cette photo me rappelle les “tableaux pièges” de Daniel Spoerri, ainsi que quelques scènes de table de la peinture classique.

15/06/2011

lu # 24


Pop-up restaurant


Photo: Theo Rigby for The New York Times


A Bay Area, une région de San Francisco, un nouveau concept de restaurant rencontre depuis quelques années un vif succès: le restaurant “pop-up”. Profitant des jours de fermeture de certains établissements, de jeunes chefs investissent les lieux pour y proposer une cuisine créative, éthique et locale. Cette formule leur permet d'expérimenter sans les charges financières d'un propre établissement et leur offre la flexibilité nécessaire au maintien du concept de “pop-up”. Le tout est parfaitement légal et surtout goûteux, puisque les cuisiniers sont souvent issus de restaurants plutôt raffinés de la région.
La plupart des chefs ont un but supplémentaire à celui d'offrir à leur clientèle de la bonne cuisine. Mr. Myint, fondateur de “Mission Street Food”, reverse la majeure partie des revenus de son activité à des œuvres de charité. “Radio Africa Kitchen”, un restaurant nomade servant de la cuisine méditerranéenne, veut rassembler les gens autour d'un repas et de musique africaine.
Si l'ouverture d'un propre établissement est souvent un souhait, rien ne presse pour ces chefs mobiles: la formule “pop-up” marche auprès des consommateurs. Et a sans doute encore de beaux jours devant lui.

Lire l'article complet paru dans le New York Times

27/05/2011

lu # 23


Le légume tueur allemand était un concombre espagnol

C'est avec ce titre digne d'un roman noir que le journal Le Monde rapporte, dans son édition du 27 mai 2011, que des concombres importés d'Espagne semblent être l'un des vecteurs de transmission de la bactérie qui a causé la mort d'au moins deux personnes en Allemagne.

Une bonne raison de plus pour devenir ou rester locavore...

10/05/2011

lu # 22


Fish Dependence Day


Photo © Corey Arnold / OCEAN2012

La new economics foundation a publié en mars 2011 une étude intitulée “Fish Dependence”.
Le but principal de ce rapport est d'illustrer dans quelle mesure l'Union Européenne, malgré ses mers potentiellement abondantes et productrices de poisson, devient toujours plus dépendante d'autres régions du globe. Cette dépendance a été évaluée à partir du niveau d'auto-suffisance de chaque pays et exprimée en termes de fish dependence days, un concept intéressant pour rendre compte de la réalité de ce phénomène.

L'épuisement des sources domestiques qui découle de la sur-consommation de poisson est ainsi fixé sur un calendrier: pour chaque pays figure la date à laquelle il a atteint la limite de son auto-suffisance. C'est aussi celle à partir de laquelle ce pays doit commencer à s'approvisionner ailleurs. Trois exemples:
La France a connu son fish dependence day le 25 juillet en 2000, alors qu'en 2011 ce jour est avancé au 13 juin.
Italie: le 24 mai en 2000, le 30 avril en 2011.
Finlande: jour-J le 13 septembre en 2000 et le 29 septembre en 2011.

Le rapport interroge également l'évolution des métiers de la pêche, tant du point de vue économique que social:
Fisheries play a pivotal role in human health and wellbeing: fish are crucial to the global food supply, providing one-fifth of animal protein consumption worldwide. Indeed, fisheries are likely to become even more important as populations continue to increase and the pressures on scarce land for agriculture continue to grow, pushing more people towards fisheries as a ‘last-resort’ activity.

Une étude qui éclaire bien des aspects de la possible pénurie de poisson sur nos marchés et dans nos assiettes dans un futur apparemment pas si lointain.

Télécharger l'étude complète sur le site internet de la “new economics foundation”.

29/04/2011

lu # 21


The Rising Cost of Food



Quelques pistes pour comprendre les raisons de la hausse du prix de certains aliments: lire l'article de Kim Severson dans le New York Times.

27/04/2011

vu # 39

Tendance rétro

sachet de café décaféiné Moka Efti

19/04/2011

vu # 38


Avril, mois du poisson
... et de la moisson



Le mois de mai est quasiment là, mais je ne résiste pas à partager avec vous un poisson d'avril réalisé en 1957 par la BBC. Intitulé The Swiss Spaghetti Harvest, ce petit reportage est un chef d'œuvre de gag culinaire.
Diffusé dans l'émission de news “Panorama”, le documentaire imaginé par le
cameraman Charles de Jaeger montre comment se déroule la récolte des spaghetti dans le Ticino.
La vidéo peut être visionnée sur le site de la BBC ou sur YouTube.

Suite à sa diffusion, la chaîne britannique reçu d'innombrables appels de téléspectateurs désirant savoir comment faire pousser leur propre arbre à spaghetti. Réponse de la chaîne:
“Place a sprig of spaghetti in a tin of tomato sauce and hope for the best.” Humour British...


17/04/2011

lu # 20


Idiotismes gastronomiques – 3


“ Une grande asperge ”
personne, souvent une fille ou une femme, très grande et mince.

“ Aller aux asperges ”
faire le trottoir, se prostituer.

Illustration:
Asperges à la verticale, collage, © Alain Passard

12/04/2011

vu # 37


Suitable for vegetarians


Clémence Joly, The Wool Butchery, laine, 2010
www.clemencejoly.com

Côtelettes, tête de veau, jambons, saucissons et autres cochonnailles, le tout réalisé en crochet. Un joli travail que la designer Clémence Joly a réalisé pour la vitrine d'une mercerie londonienne. Les végétarien(ne)s seront ravis de ces morceaux fabriqués à l'aiguille. Du totalement éthique...

05/04/2011

goûté # 4


Des goûts et des villes


Quelles histoires se cachent derrière les noms de lieux donnés à certains aliments ou plats?
# 1 d'une nouvelle série.

Le Paris-Brest

Paris-Brest du restaurant Allard, Paris 6ème

En 1891, Pierre Giffard, reporter au Petit Journal et passionné de cyclisme, décide de donner au vélo ses lettres de noblesse. Il crée donc la première randonnée à deux-roues Paris-Brest-Paris, destinée à populariser ce moyen de locomotion, encore réservé à une élite. Un premier gâteau en forme de couronne de lauriers est alors confectionné par un pâtissier brestois. Ce n'est qu'en 1910 que Louis Durand, pâtissier à Maisons-Laffitte, s'inspirera de la roue de bicyclette pour créer le premier paris-brest, qui vient donc de fêter son centenaire. Cette pâtisserie devenue un classique du répertoire culinaire français se compose d'une pâte à choux fourrée de crème mousseline pralinée et garnie d'amandes effilées. Son goût assez "rétro" semble aujourd'hui redevenu tendance (voir en source l'article du Figaro). Un peu comme l'engouement récent pour les "légumes oubliés" ou les recettes de nos grand-mères...

Source: Le Figaro, Le test des meilleurs Paris-Brest, 27/01/2010

07/03/2011

vu # 36

Vitrines

Istanbul, février 2011

07/01/2011

2011

Je vous souhaite une année saine, croquante et goûteuse!

Illustration: Guillaume Long
(voir son blog “à boire et à manger”)



21/12/2010

vu # 35


L'art de trancher



Giovanni Francesco Colle, Rifugio del povero gentiluomo, Ferrara, L. de Rossi, 1520.

Riche de notes et d'observations sur les pratiques de cuisine, les traités sur “l'art de trancher” (comprendre de couper les aliments et surtout les viandes) codifient depuis le XVIe siècle ce qui constitue un véritable savoir-faire. Le premier traité italien est le Refugio del povero gentilhuomo de Giovanni Francesco Colle, “trancheur” à la cour de Ferrara. L'ouvrage édité en 1520 est dédié au duc Alfonso d'Este. Il contient une représentation très graphique de divers ustensiles utilisés pour trancher, une illustration qui apparaît aujourd'hui comme étonnamment moderne .



16/12/2010

vu # 34


Evocation

photo: AFP/Sean Gardner

L'artiste britannique Banksy (le pseudonyme serait une contraction de Bankside, cette berge de la Tamise aux murs propices aux graffitis) laisse ses oeuvres, la plupart du temps réalisées avec des pochoirs, un peu partout dans le monde.



15/12/2010

lu # 19

De la saison on n'est pas seulement tributaire mais redevable, on la subit mais on l'aime, et on lui rend grâce.
Jean-Paul Aron, Le Mangeur du XIXe siècle.

Cité dans le Manuel de cuisine populaire, un ouvrage intelligent et utile paru aux éditions Menu Fretin.

19/10/2010

vu # 33


Rations de guerre





American Meal Ready To Eat (MRE) Menu #2 'Pork Rib'.
Contenu: côtes de porc, tortillas, soupe de pommes de terre et cheddar, marmelade de mûres, beurre de cacahuètes, skittles (bonbons), mélange de noix et raisins secs, chewing gum, sucre, café instantané, crème, boisson en poudre goût citron, sel, serviette humide, papier de toilette, allumettes.

Photo © Ashley Gilbertson / VII Network



Le photographe australien Ashley Gilbertson s’est intéressé au cours des dernières années à la problématique des réfugiés dans le monde. Il a également réalisé une série de photos sur les guerres en Afghanistan et en Irak, mais n’a jamais voulu être un simple photographe de guerre qui couvre les opérations militaires. Ce qu’il veut montrer, c’est la vie des soldats engagés et leur difficile retour au pays.
Récemment, il a publié dans le New York Times un travail qui documente les rations alimentaires des différentes troupes qui sont toujours engagées en Afghanistan. Appelées MRE (“Meals Ready to Eat”) par les Américains, RCIR (Rations de Combat Individuelles Réchauffables) dans l’armée française, les repas constituent un aspect important du moral des troupes et répondent à une question triviale et très ancienne dans l’histoire des guerres: comment conditionner les aliments et nourrir les soldats ?

Ashley Gilbertson explique à propos des rations alimentaires qu’il a photographiées: «Au début de la guerre en Afghanistan, parmi les troupes internationales présentes à la base aérienne de Bagram, une ration de combat française (composée par exemple de cassoulet, de pâté de cerf et de nougat) s’échangeait contre au moins cinq rations américaines. Mais récemment, la valeur d’échange a varié : aujourd’hui les soldats français se réjouissent de rendre visite pour le repas à leurs collègues américains. Selon eux, les rations américaines (hamburgers, peanut butter et bonbons) c’est “fun”».
Les procédés de conservation plus récents permettant de lyophiliser, de concentrer ou de mettre sous vide les aliments ont rendu les vivres des armées plus légères à porter. Mais outre l’assurance de la subsistance, les rations doivent également procurer un certain lien avec le pays d’origine. Elles se composent donc souvent de plats typiques: Leberwurst pour les Allemands, chicken curry pour les Anglais, pâté de campagne ou navarin d’agneau pour les Français. S’y ajoutent des aliments de “confort”, ou plutôt de réconfort, tels que bonbons et confiseries.
Il est en outre intéressant de noter que depuis 1994, l’armée américaine fait figurer des images à l’allure commerciale sur les emballages des rations, des études ayant montré qu’un conditionnement semblable à ceux des produits achetés en supermarché rencontre une plus grande adhésion des soldats, qui consomment ainsi plus volontiers leurs vivres.
Le repas est un rituel qui rappelle la lointaine patrie. Une pause qui représente un bref moment de sécurité dans une vie où chaque sortie est associée au danger. Les rations militaires, si elles ne contiennent pas le “supplément d’âme” d’un repas partagé avec la famille ou les amis, apportent toutefois au soldat un peu de cette humanité que la guerre vole jour après jour.

“A Taste of Home in Foil Packets and Powder“, article et reportage photo d’Ashley Gilbertson, The New York Times, 4 septembre 2010.
A lire et à voir ici

13/09/2010

vu / lu # 32

Publicité Coca Cola, 1963.



Même marque, même ville, août 2010...
(photo: Alberto Dede for The Wall Street Journal)

Entre la photo en noir/blanc des années 60 et la version invasive de 2010, il y a une énorme différence de... goût. La première publicité, mis à part son charme rétro, joue avec le lieu et sa typicité (les pigeons de la Piazza San Marco) sur un mode évocateur. La seconde en revanche profite d'un échafaudage transformé en support publicitaire et s'impose de manière brutale dans une ville qui ressemble de plus en plus à Disneyland... entre autres pour les marques qui s'y font visibles.

Un article paru récemment dans le Wall Street Journal critique cette “initiative” de la ville de Venise et en révèle les coulisses:
“We are one of the companies the Venetian authorities approached and asked to help fund essential restoration work in some of the city's most culturally important buildings by placing advertising on the scaffolding erected around them while the work was undertaken," Coca-Cola Italy said in a statement. "Several of Venice's most important buildings need vital and costly maintenance. We went ahead not just to help promote our brand, but because it would also help preserve some of the city's culture. When we advertise, we are always conscious of local artistic and cultural heritage.”

No comment...

Lire ici l'article complet du Wall Street Journal


03/09/2010

lu # 18

Idiotismes gastronomiques – 2

Face d'assiette
Se dit de quelqu'un qui a le visage plat.

Illustration: Larissa Bertonasco (www.bertonasco.de)

14/08/2010

goûté # 3

C'est pas de la tarte – 2



Tarte au vin

A ne pas confondre avec le gâteau au vin cuit (concentré de pommes ou poires), la tarte au vin est composée d'une base de pâte brisée recouverte d'un mélange de sucre et de vin blanc. Elle est connue principalement dans le canton de Vaud, mais son ancrage neuchâtelois est incontestable et semble lui aussi ancien. Les premières mentions d’une “salée au vin” figurent dans deux livres de recettes d’Auguste Jotterand publiés en 1907: La cuisine renommée et Le cours de cuisine chez soi. L’usage du terme “salée” laisse supposer que cette recette est vaudoise, bien que les ouvrages cités renferment essentiellement des recettes sans ancrage régional.
S’agissant d’une recette essentiellement ménagère, destinée à l’utilisation des restes de vin blanc, les variantes sont pour ainsi dire infinies. Quoi qu’il en soit, elles s’accordent toutes sur le fait qu’il s’agit d’un gâteau sucré, le vin et le sucre étant les deux ingrédients de base.

La simplicité de cette tarte en fait tout son attrait. Ma version préférée se compose de pâte brisée, sucre, vin blanc (utiliser un vin fruité mais sec), crème (facultatif), cannelle et quelques flocons de beurre. Le résultat est une belle tarte à la couleur dorée et à la saveur douce et gourmande.

Source: Patrimoine culinaire suisse www.patrimoineculinaire.ch
Illustration: Lorenz Meier, Schwingbesen, eau-forte.