Scène de genre
Monika Bulaj est polonaise d'origine et parle une dizaine de langues. Photographe, elle s'intéresse avant tout aux frontières de la foi (mystique, divination, pélerinage, culte des morts) ainsi qu'aux minorités, nomades, migrants et exclus d'Asie, d'Europe et d'Afrique. Elle collabore avec de nombreux magazines de reportage et d'actualité. Elle s'est rendue au Tadjikistan pour une ONG italienne. Ses photos racontent un pays oublié du reste du monde, qui s'efforce de se tirer d'une profonde pauvreté.
Bulaj explique ce que les gens qu'elle a rencontré ont en commun: “(...) take their country out of the desesperation of one culture, by going backward, to the most simple things: seeds, old plants, traditional agricultural techniques, the reactivation of long forgotten water networks, and the precious forgotten manual art of weaving.”
Une photo qui a quelque chose de caravagesque, dans l'intimité de ce moment passé à partager un thé.
Voir d'autres photos de ce reportage ainsi que l'ensemble du travail de Monika Bulaj sur son site internet: www.monikabulaj.net
28/06/2011
20/06/2011
vu # 42
Manger avec les yeux
Illustrer par l'image ce que nous mangeons n'est pas nouveau, mais parfois la perspective choisie est inhabituelle.
Lors de la présentation de ce travail, Lauren a demandé au public de participer à sa recherche en remplissant des experience cards sur lesquelles chaque visiteur était invité à noter quelle visualisation était la plus efficace, la plus intrigante ou la plus difficile à comprendre. L'évaluation des résultats est encore en cours.
Nous connaissons tous les graphiques classiques à colonnes, ou la pyramide de l'équilibre alimentaire. Pourquoi en effet ne pas utiliser d'autres manières de visualiser ce que nous consommons? C'est bien connu, les statistiques et les graphiques peuvent être trompeurs car ils embellissent ou exagèrent certaines réalités. En choisissant plusieurs manières de représenter les mêmes données, Lauren Manning cherche à comprendre si certaines d'entre elles permettent de communiquer de manière plus efficace que d'autres. Les représentations photographiques sont-elles plus parlantes de celles qui n'utilisent que des couleurs ou des points? Ce genre de questions est notamment intéressant pour le domaine de l'étiquetage des produits, mais pas uniquement. Il nous rappelle que nous fonctionnons avant tout par observation visuelle des choses. La fameuse phrase “dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es” trouve ici tout son sens.
L'ensemble du projet Data Visualization/Communication est visible sur flickr.
18/06/2011
vu # 41
Silly idea
yournameontoast.com est un site web qui semble être une sorte de gag. Vous achetez un toast sur lequel vous faites “imprimer” ce que vous voulez (généralement un lien déguisé vers un site web), le toast étant ensuite publié sur le site. Plus vous payez pour votre toast, plus celui-ci apparaît en haut de la page. L'idée est vraiment un peu stupide? Les fondateurs de Your Name On Toast le reconnaissent, mais rappellent aussi que tous les bénéfices sont reversés à Oxfam, l'ONG qui cherche des solutions durables à la pauvreté et à l'injustice. Cela vaut bien un toast.
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16/06/2011
vu # 40
After Daniel Spoerri
Penny De Los Santos est photographe. Elle a d'abord travaillé pour la presse généraliste, puis s'est spécialisée dans le reportage culinaire. Son blog parle de son travail, de ses voyages et de ses rencontres.
Cette photo me rappelle les “tableaux pièges” de Daniel Spoerri, ainsi que quelques scènes de table de la peinture classique.
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15/06/2011
lu # 24
Pop-up restaurant
A Bay Area, une région de San Francisco, un nouveau concept de restaurant rencontre depuis quelques années un vif succès: le restaurant “pop-up”. Profitant des jours de fermeture de certains établissements, de jeunes chefs investissent les lieux pour y proposer une cuisine créative, éthique et locale. Cette formule leur permet d'expérimenter sans les charges financières d'un propre établissement et leur offre la flexibilité nécessaire au maintien du concept de “pop-up”. Le tout est parfaitement légal et surtout goûteux, puisque les cuisiniers sont souvent issus de restaurants plutôt raffinés de la région.
La plupart des chefs ont un but supplémentaire à celui d'offrir à leur clientèle de la bonne cuisine. Mr. Myint, fondateur de “Mission Street Food”, reverse la majeure partie des revenus de son activité à des œuvres de charité. “Radio Africa Kitchen”, un restaurant nomade servant de la cuisine méditerranéenne, veut rassembler les gens autour d'un repas et de musique africaine.
Si l'ouverture d'un propre établissement est souvent un souhait, rien ne presse pour ces chefs mobiles: la formule “pop-up” marche auprès des consommateurs. Et a sans doute encore de beaux jours devant lui.
Lire l'article complet paru dans le New York Times
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